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Une étude a été lancée pour créer une vitrine du goût sur le marché de gros de Rungis. Au menu : ateliers découvertes, expositions ou encore restaurants à thème.
julien solonel | Publié le 14.01.2012, 04h25
C’est un projet qui va ouvrir l’appétit de tous les gourmands. Le préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa, a annoncé jeudi lors de ses vœux à la presse qu’une étude était lancée pour la construction d’une cité de la gastronomie sur le site du MIN (marché d’intérêt national) de Rungis.
« Rungis est le premier marché de frais du monde, a rappelé le
représentant de l’Etat. Il y a de l’espace. C’est un beau projet. »
La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires a retenu cette initiative dans le cadre de l’inscription du « repas gastronomique des Français » au Patrimoine de l’humanité de l’Unesco. La cité, installée à proximité des 1200 producteurs de Rungis, est envisagée « comme un lieu vivant aux multiples vocations et ambitionne de devenir une véritable référence internationale », précise la préfecture.
Des restaurants à thème, un centre de formation
Elle serait à la fois un lieu de culture et de création (espaces didactiques, expositions, centre de création…) et un centre de ressources et de formation avec, par exemple, une bibliothèque-médiathèque dédiée au goût ou un institut de la mémoire des arts culinaires. Cette vitrine des saveurs contiendrait un pôle touristique où l’on trouverait des espaces de dégustation, des restaurants à thème, une salle de banquets. La cité serait aussi en relation avec le futur campus des métiers de Rungis, annoncé il y a quelques semaines par Nadine Morano (notre édition du 21 décembre).
L’étude lancée par l’Etablissement public d’aménagement Orly-Rungis-Seine-Amont doit déterminer d’ici à quatre mois la faisabilité de la maison de la gastronomie : les différents scénarios, les implantations possibles ainsi que son modèle économique. La Semmaris, qui gère le MIN, est « très favorable et même promoteur de ce projet », explique son secrétaire général, Francis Lefèvre. Il reste encore des choses à caler, mais la situation du marché, à proximité de l’aéroport d’Orly, du tramway 7 (mise en service en 2013) et des futures gares du supermétro sont indéniablement un plus. Tout comme l’éventuelle arrivée du grand stade de rugby.
Pour Francis Lefèvre, il faut aussi « bien définir le projet. Nous avons toute une série d’idées comme un musée de la gastronomie ou un restaurant étoilé ».
La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires a retenu cette initiative dans le cadre de l’inscription du « repas gastronomique des Français » au Patrimoine de l’humanité de l’Unesco. La cité, installée à proximité des 1200 producteurs de Rungis, est envisagée « comme un lieu vivant aux multiples vocations et ambitionne de devenir une véritable référence internationale », précise la préfecture.
Des restaurants à thème, un centre de formation
Elle serait à la fois un lieu de culture et de création (espaces didactiques, expositions, centre de création…) et un centre de ressources et de formation avec, par exemple, une bibliothèque-médiathèque dédiée au goût ou un institut de la mémoire des arts culinaires. Cette vitrine des saveurs contiendrait un pôle touristique où l’on trouverait des espaces de dégustation, des restaurants à thème, une salle de banquets. La cité serait aussi en relation avec le futur campus des métiers de Rungis, annoncé il y a quelques semaines par Nadine Morano (notre édition du 21 décembre).
L’étude lancée par l’Etablissement public d’aménagement Orly-Rungis-Seine-Amont doit déterminer d’ici à quatre mois la faisabilité de la maison de la gastronomie : les différents scénarios, les implantations possibles ainsi que son modèle économique. La Semmaris, qui gère le MIN, est « très favorable et même promoteur de ce projet », explique son secrétaire général, Francis Lefèvre. Il reste encore des choses à caler, mais la situation du marché, à proximité de l’aéroport d’Orly, du tramway 7 (mise en service en 2013) et des futures gares du supermétro sont indéniablement un plus. Tout comme l’éventuelle arrivée du grand stade de rugby.
Pour Francis Lefèvre, il faut aussi « bien définir le projet. Nous avons toute une série d’idées comme un musée de la gastronomie ou un restaurant étoilé ».
Le Parisien